Se déplacer aux Canaries

Une fois arrivé aux Canaries, la question du transport devient rapidement prépondérante. En effet, à part les voyageurs qui ont prévu de rester au sein de leur hôtel All inclusive (c’est possible notamment dans les stations balnéaires modernes de Tenerife et Gran Canaria), il y a fort à parier que la curiosité vous pousse à explorer les alentours et à faire le tour de l’île choisie. Aux Canaries, les moyens de transports sont variés, peu chers et de bonne qualité.

Pour se déplacer entre îles

Tous les transferts ne sont pas possible. Il est toujours plus facile d’aller / de rentrer sur Gran Canaria et Tenerife que sur les plus petites îles de l’archipel.

  • L’avion. Le plus rapide. Mais pas le plus économique et il faut tomber un « bon » jour. Les vols ne sont pas aussi fréquents que les déplacements par bateau mais toutes les îles disposent de leur aéroport. Deux compagnies aériennes se partagent les vols. Il faut compter moins d’une heure entre chaque île.
  • Le bateau. Très pratique et avec plusieurs déplacements par jour/semaine suivant les destinations, c’est le moyen préféré par les autochtones. Les quatre compagnies maritimes disposent de ferries rapides et hydroglisseurs et permettent d’embarquer les voitures (mais attention, pas forcément celles de location – bien vérifier auprès du loueur). Plus long que l’avion, les déplacements par bateau vont d’une petite heure à 1 journée.

Pour se déplacer au sein d’une île des Canaries

  • Le taxi. Efficace et peu cher. Même en dehors des agglomérations. On peut facilement avoir des courses à moins de 10 euros. Certains randonneurs l’utilisent pour faire le trajet retour.
  • Le bus (appelé guagua par les locaux). Le réseau de bus est au top. Les véhicules sont en bon état, les chauffeurs roulent de façon sûre et les horaires sont respectés. Il y a juste à regretter le faible nombre de passages dès que l’on sort des circuits les plus demandés (particulièrement sur El Hierro). Bien regarder aussi les horaires de weekend qui peuvent se réduire de façon considérables par rapport aux horaires de semaine. Pour quelques sorties vers des lieux qui ne sortent pas des sentiers battus, c’est l’idéal.
  • La voiture (de location). Pour être complètement autonome, rentrer tard ou découvrir des zones en dehors des circuits classiques, pas le choix. Les coûts sont cependant raisonnables et la location d’une voiture prend vite tout son sens lorsqu’il faut déplacer toute sa petite famille. C’est surtout auprès de petites sociétés locales que les voitures sont louées. Les tarifs sont décroissants avec la durée de location et au bout d’une semaine, c’est souvent très avantageux. Les routes sont en très bon état et les habitants roulent de façon sure.
  • Le vélo (de location). Très sympa (et gratuit à Las Palmas) mais attention : les pistes cyclables ne sont pas nombreuses et les automobilistes pas forcément sympas.

Bon à savoir

  • Telde, Gran Canaria : À éviter en voiture. Beaucoup de circulation et difficultés pour se garer dans le centre
  • Las Palmas, Gran Canaria : Mieux vaut éviter de circuler en voiture. Foule, circulation difficile et amendes faciles

Conduire aux Canaries

Le permis de conduire français est suffisant. Les Canaries font partie de l’Espagne, on est donc en Europe et les règles européennes s’appliquent. Le code de la route espagnol n’est pas très différent du code français.

  • La qualité des routes est excellente. Les petites routes de montagne peuvent cependant être vertigineuses, étroites et sans barrière de sécurité.
  • Le carburant coûte moins cher aux Canaries que dans le reste de l’Espagne. Il est facile de faire le plein.
  • La vitesse est limitée à 120km/h sur autoroute, 100km/h sur les routes nationales et 50km/h en agglomération. Des caméras mesurent désormais la vitesse moyenne entre 2 points et peuvent verbaliser automatiquement.
  • Il y a 2 types d’autoroutes : les autovias gratuites et les autopistas payantes à péage.

Les habitants des îles Canaries conduisent plutôt tranquillement et ne poussent que rarement l’accélérateur jusqu’à atteindre la limite maximum autorisée. Conduire est sûr et à part dans les grandes villes et dans les sites touristiques majeurs, il n’y a pas vraiment de problème de bouchons ou de sécurité en voiture.

Par contre, les routes tortillent. Surtout lorsqu’on s’éloigne du bord de mer. Les routes peuvent alors être étroites et raides. Les voitures peu puissantes risquent d’être poussives. Si vous louez une voiture, un 4×4 n’est pas nécessaire pour sillonner les îles, mais vous apprécierez d’avoir une petite voiture qui a de la puissance sous le capot.

Règles pour la conduite sur l’archipel des Canaries

  • Les stop n’ont pas toujours une bande blanche au sol. Il faut pourtant marquer l’arrêt.
  • La police est stricte avec le respect des vitesses autorisés, les amendes doivent se payer en espèces sur le champ et l’enlèvement de véhicule est monnaie courante.
  • Il est interdit d’utiliser le téléphone ou le GPS en roulant. Même à l’arrêt, il est interdit de manipuler son téléphone.
  • Le taux d’alcool dans le sang est de 0,3g/l pour les jeunes conducteurs et de 0,5g/l pour les autres conducteurs. Attention, ces seuils s’appliquent aussi aux vélos.
  • Pour les vélos, casque et lumières obligatoires.
  • Dans l’habitacle de la voiture, il faut avoir un gilet fluorescent et 2 triangles de signalisation. Le gilet doit être porté lorsqu’on se gare sur le bas-côté.
  • En cas d’accident, il faut appeler le 112.

Se garer aux Canaries

Il est difficile, voire très difficile de se garer gratuitement dans les plus grandes villes notamment dans les quartiers historiques ou autours des principales attractions touristiques. Pas d’autre choix que de s’éloigner ou de se garer dans un parking payant. Les prix dépassent assez peu souvent 15 euros la journée et certains hébergements le proposent en option. On trouve aussi des parkings privés dans les grandes villes / centres d’affaires / zones commerciales. Les prix sont plus élevés que dans les parkings municipaux. Toujours en ville, on trouve parfois de grandes esplanades ou le stationnement est libre parfois et parfois… pas (fêtes locales, marchés…).

Dans le reste des îles, le stationnement est facile mais vous devez toujours vous garer sur les emplacements matérialisés que l’on retrouve même dans les petits villages. La police locale veille et il est facile de récolter une amende même en dehors des agglomérations. Pour les finances locales, le parking et les amendes de stationnement sont une source de revenus non négligeables. Plutôt que de tenter le diable, mieux vaut payer le parking.

  • Attention en ville aux stationnements payants qui doivent parfois être payés jusque tard (21h !).
  • En cas de dépassement d’horaire au parcmètre, la police locale qui fait des rondes fréquentes peut avoir la gentillesse de déposer une enveloppe sur le pare-brise vous permettant de régler via un ticket de rattrapage bien moins onéreux qu’une amende…
  • Il n’est pas autorisé de se garer sur les lignes blanches et jaunes. Les lignes bleues indiquent un stationnement avec restrictions (horodateurs souvent). Les places de stationnement pour livraison et handicapés peuvent être tentantes mais mieux vaut ne pas tenter non plus… l’amende risque d’être plus importante.
  • En cas d’amende, justement, inutile d’essayer d’esquiver : les amendes arrivent jusqu’en France et peuvent être salées (plusieurs centaines d’euros) mais en cas de paiement prompt, leur montant peut être réduit.